CDM 2034 en Arabie saoudite : Rothen dénonce l’impact meurtrier de la Fifa sur le football
Dans le cadre de la Coupe du Monde de la FIFA 2034 en Arabie saoudite, une question cruciale se pose : la FIFA est-elle en train de tuer le football ? C’est en tout cas l’avis du célèbre footballeur Jérôme Rothen.
En effet, Rothen pointe du doigt les décisions prises par l’instance dirigeante du football mondial, qui selon lui, vont à l’encontre de l’esprit du jeu. L’organisation de cette Coupe du Monde en Arabie saoudite en est l’exemple parfait.
La décision de la FIFA de confier l’organisation du plus grand événement footballistique à un pays où les droits de l’homme sont bafoués et où la liberté d’expression est muselée soulève des questions éthiques. Rothen souligne qu’en cautionnant un tel choix, la FIFA envoie un message négatif au monde entier et ne respecte pas ses propres valeurs de fair-play et de respect.
En outre, Rothen s’interroge sur l’impact de cette décision sur les joueurs et les spectateurs. Comment les footballeurs pourront-ils se concentrer sur leur jeu dans un environnement où les droits fondamentaux ne sont pas respectés ? Et que dire des supporters, qui ne pourront pas exprimer librement leur passion pour le football lors de cet événement majeur ?
Mais ce n’est pas tout. Rothen dénonce également la corruption qui règne au sein de la FIFA. Selon lui, l’attribution de l’organisation de la Coupe du Monde à des pays peu recommandables est le reflet d’une politique de pots-de-vin et de favoritisme, qui nuit gravement à l’intégrité du football.
Pour toutes ces raisons, Rothen estime que la FIFA est en train de tuer le football. Cette institution, censée promouvoir le sport et les valeurs qui lui sont associées, fait au contraire preuve d’un mépris flagrant envers ces principes.
Il est temps que les dirigeants du football prennent leurs responsabilités et agissent dans l’intérêt du jeu. La FIFA doit se remettre en question et revoir ses critères d’attribution des événements sportifs majeurs. Le football mérite d’être respecté et préservé, et cela passe par des choix plus éthiques et exemplaires de la part de l’instance dirigeante.
