Super League : Diaz dénonce l’absence de méritocratie et s’oppose à la compétition
Le projet de la Super League européenne continue de faire des vagues dans le monde du football. Cette fois, c’est l’entraîneur de l’AC Milan, Stefano Pioli, qui a exprimé son opposition à cette compétition fermée.
« Il n’y a pas de méritocratie dans la Super League », a déclaré Pioli lors d’une conférence de presse. « Le football doit être basé sur la compétition et le mérite. C’est ainsi que nous avons toujours compris ce sport. »
Le coach italien a rejoint de nombreux autres acteurs du monde du football pour critiquer la création de cette nouvelle compétition. Pour lui, la Super League va à l’encontre des principes fondamentaux du football, qui prône l’égalité des chances et la méritocratie.
Pioli n’est pas le seul à avoir exprimé ses inquiétudes. De nombreux joueurs, entraîneurs, supporters et même les plus hautes instances du football mondial, comme la FIFA et l’UEFA, se sont élevés contre cette compétition fermée.
La Super League, créée par douze des plus grands clubs européens, a pour objectif de concurrencer la Ligue des champions de l’UEFA. Elle a été immédiatement critiquée pour ses aspects financiers et pour le fait qu’elle exclurait la plupart des clubs européens, privant ainsi de nombreuses équipes de l’opportunité de jouer au plus haut niveau.
Pioli a conclu en disant : « Nous devons préserver l’intégrité du football. La compétition doit être ouverte à tous, et basée sur le mérite. C’est ce qui fait la beauté de ce sport et c’est ainsi que cela doit rester. »
